Les pièces sont difficiles à lire, dit-on. Oui et non.
Oui parce qu'elles demandent davantage au lecteur, amené à déduire, à deviner, à imaginer.
Non parce qu'elles le laissent libre, faisant de lui un metteur en scène en puissance.
Pour ma part, j'aime l'écriture minimaliste du théâtre, qui va à l'essentiel : le personnage, ses actes, ses paroles. Le reste m'appartient à moi, lecteur.

Pourquoi la poésie ?
Pour l'harmonie entre le message et les mots pour l'exprimer, pour la précison du rythme et la musicalité, pour l'indispensable rigueur de l'écriture. Pour l'émotion qu'elle me donne et l'admiration que j'éprouve pour le courage du poète.
"Certes, chez les poètes, le rôle des mots est plus vif que dans la prose." (Jean Cocteau, La difficulté d'être)

Difficile de sélectionner des livres, parmi tous ceux que j'aime ! Je me livre à l'exercice, pourtant. Intéressant exercice, au demeurant, qui me ramène une fois de plus à ce que je suis : curieux, mais sans jamais souhaiter devenir expert d'une spécialité.
Touche-à-tout ?

Là encore, il m'est difficile de dire que j'apprécie particulièrement un type de films. C'est même tout le contraire, je suis capable d'aimer tout et - pourquoi pas ? - son contraire, pour autant qu'en matière artistique on puisse utiliser ce terme : comédies, drames, dessins animés, aventure, autobiographies...

Théâtre Niçois de Francis Gag :

Cette troupe fondée en 1936 par mon grand-père Francis Gag, présidée par mon père Pierre-Louis, à laquelle je contribue depuis plus de quarante ans, représente une part importante dans mon quotidien et dans mon coeur.