Maison Francine Gag : question

Le 17 mars 2015.

Pourquoi autant d’émotion autour de cette inauguration de la Maison Francine Gag ? Cette question m’amène à revenir sur plus d’un siècle d’histoire familiale.

Ce vendredi 13 mars, l’on a bien sûr honoré à juste titre Francine Gag, ma mère, pour son dévouement : ce sont trente-cinq ans de sa vie, en effet, qu’elle a donnés à Nice la Belle, ce groupe folklorique créé par mon grand-père Francis à la demande de Jean Médecin en 1956, dont il lui avait confié les rênes en 1975.

maison francine gag gagliolo nicestan sylviane palomba nice la belle gagCe vendredi, en présence de ces centaines de personnes, j’ai mesuré la force d’entraînement de ma famille, engagée de longue date pour de justes causes de manière désintéressée et sincère. Ils sont nombreux, en effet, ceux qui, à un moment de leur vie, ont apporté leur pierre à cet édifice dont la construction remonte à quatre-vingts ans pour le Théâtre Niçois, soixante ans pour Nice la Belle et plus de cinquante ans pour Solidarité Francis Gag, l’association de bienfaisance en direction des personnes âgées dans le besoin. Nous sommes des milliers, parmi lesquels Sylviane et Stan Palomba ainsi que Claire mon épouse, à nous être engagés derrière Francis Gag, derrière Francine, derrière Pierre-Louis mon père, pour accompagner d’abord, puis pour prolonger cette œuvre.

Où se situait ma liberté dans cette destinée familiale ? Pouvais-je y échapper, m’en extraire ? Sans nul doute. On ne m’a rien imposé, j’ai fait mes propres choix de vie, sans autres contraintes que celles que me dictaient l’envie et la raison. Un tel héritage, s’il apporte fierté et enthousiasme, s’il a vertu d’exemple, n’est en rien un carcan. Mes enfants l’illustrent, chacun ayant décidé de sa propre voie, sans obligation.pierre louis gag gagliolo nice

Pourquoi autant d’émotion, donc ? Parce que famille, amis, membres anciens et récents de ces vénérables associations, sympathisants, nous tous étions rassemblés ce vendredi autour d’une même joie et d’une même ferveur, celle du partage et des succès collectifs, celle des réussites consécutives à un effort prolongé. Nous tous étions porteurs de cette même force, celle du bénévole – c’est à dire du bienveillant - qui accomplit une noble tâche.plaque maison francine gag gagliolo

Partager