Témoignage lors de la convention Culture, Patrimoine et Identité (31 janvier 2014)

Monsieur le Maire, Monsieur le Président du Conseil Général, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs,

Je suis simplement ravi de participer à cette convention et je vous remercie, Monsieur le Maire, à la fois de l'avoir organisée, mais aussi de me permettre de m'y exprimer en tant que témoin.

Le témoin, le testimoni en niçois, le testimonius en latin, c'est un tiers – un terstis – qui apporte la preuve, certifie, révèle ce qu'il sait. Que sais-je donc ?

Discours de réception des Palmes académiques (5 décembre 2013)

Car amic, vous saludi,

Au moument d'alestì quauqu mot per aquesta cerimònia, mi siéu demandat : en nissart ? en francés ? Niçois ? Français ? Ai virat un pauc e – mi fa pena de lou vous dire – mi siéu decidat à vous parlà francés. En fach, se carculan ben, sian aquì en un encastre dounat dau Ministeri de l'Educacioun naciounala e "naciounala" vòu ben dire cen que vòu dire : la lenga de la Repùblica es lou francés. Siéu pas iéu que lou diéu, es l'article 2 de la Coustitucioun : " La langue de la République est le français ". Ainsi soit-il.

Discours au Félibrige (11 juin 2011)

Genti Dama, bei Messius,

Lors de la séance de la Convention Nationale du 16 prairial, l’an deuxième de la république une et indivisible, Grégoire regrette dans son Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir le patois et d’universaliser l’usage de la langue française, qu’il n’y ait « qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française soit exclusivement parlée. (...) Ainsi, avec trente patois différens, nous sommes encore, pour le langage, à la tour de Babel, tandis que pour la liberté nous formons l’avant-garde des nations. »

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